Année :
2024
Adresse :
61 boulevard de VaugirardMaîtrise d'ouvrage :
SCI 61 BD DE VAUGIRARDMaître d'œuvre :
Goudchaux Architecte & AssociésMission :
Architecte d'opérationMission de base - OPC
Partenaires :
CASSO &CIEEPBV
PACTE ingenierie
Surface :
2 429 m² SHOBCoût :
NCLe projet profite de la restructuration du quartier et s’inscrit dans une logique de reconquête historique cohérente avec son environnement. Comme une majeure partie de l’ensemble des édifices du quartier, le projet s’inscrit radicalement dans une démarche haussmannienne, par sa typologie, sa trame et son rythme.
Le travail sur l’écriture de la façade induit naturellement les différentes fonctions d’utilisation de l’édifice sans pour autant classifier la mixité de sa composition.
L’implantation à l’alignement du front bâtis respecte l’ensemble démarré sous Haussmann et en accord avec les typologies de parcelle historique du village de Vaugirard. Comme une majeure partie de l’ensemble des édifices du quartier, le projet s’inscrit radicalement dans une démarche haussmannienne, par sa typologie, sa trame et son rythme. La trame est structurée par un module de base de 1,30m de large, reprenant la largeur des ouvertures haussmanniennes, ainsi que les proportions des immeubles avoisinants. Ce maillage comme résultante directe de l’analyse de l’environnant et de la recherche d’une qualité d’usage, est libéré de sa rigidité
structurelle grâce à un travail plastique, poétique qui rythme la façade.
De ce travail plastique, émerge un regroupement et morcèlement de l’ensemble tendant à disparaître grâce à sa matérialité. La façade est volontairement fragmentée et évolue vers une césure, matérialisée par une verrière (en mur rideau) marquant la verticalité au-dessus du porche, comme signal d’entrée de la parcelle. Située en retrait de 35 cm sur le boulevard, l’alignement de cet élément de césure est le prolongement du
deuxième plan (vitré) de la façade, telle une peau en finesse en retrait du premier plan, minéral et monolithique.
Le travail sur l’écriture de la façade induit naturellement les différentes fonctions d’utilisation de l’édifice sans pour autant classifier la mixité de sa composition.